DSI. Nous en avons tous entendu parler. Mais savons-nous vraiment de qui nous parlons et de quoi il s’agit. Aujourd’hui nous vous présentons donc une fonction essentielle au sein de l’entreprise mais aussi deux conseils pour optimiser vos performances.

 

Que veut dire DSI?

L’acronyme DSI vous est sûrement familier. Et c’est normal car il s’agit d’un poste hautement stratégique dans l’entreprise. C’est l’acronyme du Directeur des Systèmes d’Information. Ou de la Direction des Systèmes d’Information pour parler du service. Ses membres, issus pour la plupart d’une formation informatique ou ingénieur occupent donc une fonction capitale.

Entre la gestion des réseaux, le support technique ou encore l’étude et le développement de systèmes applicatifs, les DSI occupent donc une place prépondérante. Cependant, les compétences et rôles attribués aux DSI évoluent d’une entreprise à l’autre. Orientés management et parfois consulting pour certains, d’autres sont en charge de tout le pilotage de l’informatique et des systèmes.

 

Gérer efficacement la « dette technique »

Derrière le terme se cache une notion très simple. Quand les services informatiques se débrouillent avec peu de moyens ou avec des lacunes techniques, s’accumulent alors invariablement des erreurs. Depuis la conception d’un code de faible qualité, de fausses pistes techniques ou encore des process techniquement peu fiables, cet ensemble s’accumule et donne donc lieu à une dette technique (DT).

Alors concrètement, pourquoi la DT est-elle pénalisante ? Tout d’abord parce que les lacunes techniques obligent après-coup à avoir recours à de nombreux développeurs. Ce qui est une perte de temps, de moyens mais aussi d’argent. Mais aussi parce la DT crée des silos de données numériques qui engendrent des difficultés à servir rapidement les clients dans le cadre d’un transfert d’informations. Donc une faible capacité de partage.

 

Apprendre à travailler en « mode agile »

Pour créer une stratégie plus cohérente et optimiser son fonctionnement, les DSI doivent désormais apprendre à travailler en mode agile. C’est-à-dire hiérarchiser les actions en fonction des commentaires. Si nous prenons le cadre du développement d’un produit informatique, la priorité n°1 est la satisfaction du client. L’agilité vient donc de cet échange entre le développeur et le client jusqu’à ce que le client décide qu’il est satisfait avec la version de test livrée. Sous la supervision du DSI qui veillera à son déroulement efficace.

C’est aussi accepter d’accueillir rapidement et de manière bienveillante des demandes d’évolution. L’objectif étant à ce stade d’avoir également un réel avantage concurrentiel. Car, au-delà de l’aspect purement technique, l’innovation ne doit pas être négligée.  Les entreprises qui ne parviennent pas à innover se retrouveront devancées par leurs concurrents. Et c’est grâce aux DSI vigilants à maintenir ce ratio équitable entre innovation, développement et gestion que l’entreprise trouve son juste équilibre.